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Lomé– Le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) organise, les 19 et 20 novembre à Lomé, un atelier de renforcement de capacités des points focaux genre des ministères et des institutions de la République sur l’intégration de la dimension genre dans la prévention de l’extrémisme violent. Cette activité est faite en collaboration avec le ministère de l’Action sociale, de la Solidarité et de la Promotion de la Femme. Elle s’inscrit dans le cadre du Projet « Renforcement de la résilience et de l’engagement des communautés pour prévenir et combattre l’extrémisme violent au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Ghana, et au Togo ». La rencontre vise à renforcer les capacités des participants sur l’intégration de la dimension genre dans les stratégies et actions de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent au Togo. Il s’agit de renforcer les connaissances de ces points focaux genre sur les concepts clés relatifs au genre et à l’extrémisme violent. Il est aussi question de sensibiliser ces points focaux sur les rôles des femmes et des jeunes dans la promotion de la paix et de la sécurité. Les participants vont suivre des communications sur le contexte national et sous régional, avec un accent particulier sur les enjeux et défis liés à la prévention de l’extrémisme violent et la prise en compte du genre, et sur le dispositif national de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent. Ils vont également suivre une présentation sur la résolution 1325 et 2250 du conseil de sécurité des Nations unies et enjeux de la prise en compte du genre dans la prévention de l’extrémisme violent. Les outils et méthodologies d’intégration de l’approche genre dans les stratégies de prévention de l’extrémisme violent seront aussi abordés. Un plan d’action sera élaboré et validé en vue de permettre aux différents points focaux de le mettre en œuvre dans leur structure ou localité. Le conseiller juridique du ministre en charge de la Promotion de la Femme, Dr. Nakou Fogan a déclaré que le Togo est confronté depuis quelques temps à une montée préoccupante du débordement de la crise sécuritaire du sahel qui se manifeste par des attaques répétées des communautés au Nord Togo. Il a indiqué que « Face à cette situation, le gouvernement a renforcé ses actions inclusives pour ne laisser personne de côté, car les groupes extrémistes s’appuient généralement sur la vulnérabilité des populations ». Le représentant de la représentante résidente du PNUD au Togo, M. Giscard Kouassi, spécialiste cohésion sociale et prévention de l’extrémisme violent au PNUD, a relevé que l’atelier de ce jour se présente comme une opportunité pour engager l’ensemble des parties prenantes dans une réflexion intégrée pour apprécier le niveau de prise en compte du genre dans la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent au Togo. Il a soutenu qu’il est opportun de définir les moyens nécessaires pour assurer la soutenabilité des efforts de préventions et de lutte en intégrant le genre. ATOP/KYA/BV

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